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Groupe DCI de l’ADF
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Contact :
Frédérique CADET
Conseiller du Secrétaire Général de l'ADF
Conseiller du groupe DCI

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 23:31

Au soir des résultats du second tour des élections cantonales Bruno SIDO, Président du groupe des départements de la droite, du centre et des indépendants (DCI), tient à saluer le courage et l’engagement de tous les candidats DCI qui se sont présentés et à féliciter tous ceux, du groupe DCI, qui ont été élus.

 

Il constate avec satisfaction le maintien des grands équilibres gauche-droite, contrairement à ce qu’avait pronostiqué le Président de l’ADF, Claudy Lebreton, à savoir une majorité ADF ramenée de 60 à 70 départements. Loin des pronostics nationaux, il rappelle que l’élection cantonale est une élection locale qui se gagne canton par canton, territoire par territoire.

 

Si le groupe DCI perd 2 départements métropolitains (Jura et Pyrénées-Atlantiques) et 2 départements ultramarins (Réunion et Mayotte), il gagne celui du Val d’Oise avec une majorité de 2 cantons, maintient ses positions et renforce d’autres majorités départementales.

 

Il regrette cependant le faible taux de participation (45,17%) ainsi que l’ampleur du vote protestataire, dont il conviendra de tenir compte. Il considère que ces élections locales ont été dénaturées par une campagne insidieuse de dénigrement des enjeux départementaux au profit d’enjeux clairement politiciens.

 

Il regrette également que trop d’électeurs, en faisant le choix de l’abstention, se soient désintéressés de ces élections qui rythment le devenir de leur quotidien.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:34

Bruno SIDO, Président du groupe des départements de la droite, du centre et des indépendants (DCI), a pris acte des résultats du 1er tour des élections cantonales.

 

Il tient tout d’abord à remercier l’ensemble des candidats de la majorité présidentielle ainsi qu’à leur adresser ses encouragements en vue du second tour.

 

Avec un taux d’abstention de près de 55%, tirer quelque constat que ce soit est très hasardeux. Le corps électoral s’est abstenu très majoritairement.

 

Alors que le scrutin cantonal a vocation à déterminer celles et ceux qui dirigeront les conseils généraux pour les 3 ans à venir, collectivités de proximité s’il en est, force est de constater que la gauche et le front national se sont efforcés de nationaliser l’élection.

 

"Rappelons que les départements ont pour compétences le champ social, l’entretien des routes ou des collèges sans oublier les aides aux communes et aux associations par exemple. Si certains électeurs souhaitent exprimer un vote protestataire, ils se trompent tout simplement d’élection.

 

J’appelle tous nos concitoyens qui ont fait le choix de l’abstention ou d’un vote de protestation à voter pour les candidats de la droite, du centre et des indépendants, dimanche prochain.

 

S’abstenir, c’est laisser choisir les autres. Gardons-le à l’esprit."

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 10:40
Débat-rencontre entre Bruno SIDO et Christian FAVIER,
organisé par l'Humanité
 
L’Humanité, lundi 14 mars 2011

 

Bouclier social pour Christian Favier (PCF), relais des politiques gouvernementales pour Bruno Sido (UMP), l’enjeu des élections cantonales avec, au coeur, la réforme des collectivités, la dimension nationale du vote, est passé au peigne fin.

 

Quels sont pour vous les enjeux locaux et nationaux de ces élections cantonales dont le premier tour a lieu ce dimanche ?

 

Christian Favier. Les populations jugeront le bilan des actions menées par les élus dans les départements. Cependant, bien des électeurs vont se saisir de cette occasion pour sanctionner le gouvernement et ses réformes. Je pense à celle sur les retraites. Il y a dans la population un fort sentiment d’injustice quand le pouvoir d’achat des familles baisse alors que les plus nantis sont protégés, par exemple, sur le plan fiscal.

 

Bruno Sido. Pour la première fois depuis longtemps, les cantonales ne sont pas couplées avec une autre élection, ce qui augmente le risque d’abstention. Il faut mesurer que les conseils généraux sont, avec les communes, des investisseurs majeurs de la sphère publique puisque l’État n’investit plus beaucoup.

 

Le silence assourdissant autour de ses élections ne s’explique-t-il pas par la crainte du gouvernement d’un vote sanction à son égard ?

 

Bruno Sido. Les élections cantonales, ce sont des hommes qui se présentent, pas des partis. Je crois à l’équation personnelle du candidat, qu’il soit de gauche ou de droite. Il n’y aura pas de raz-de-marée dans un sens ou dans l’autre. Ma famille politique a perdu en 2004, la majorité des départements. Y aura-t-il un vote sanction ? Je ne le crois pas.

 

Christian Favier. J’observe sur le terrain que les candidats de droite sont assez discrets. Il y a, chez eux, une volonté de ne pas apparaître sous l’étiquette politique de l’UMP.

 

Bruno Sido. Je suis bien obligé de reconnaître que, trop souvent, nos candidats ont mis leur drapeau dans leur poche. Ils supposent que ce n’est pas porteur d’être aujourd’hui à l’UMP. C’est une mauvaise stratégie, d’autant que l’UMP n’a rien à se reprocher. Le gouvernement a des résultats vraiment tangibles.

 

Christian Favier. La discrétion de la droite témoigne de la crainte d’un vote sanction. S’il y a peu de médiatisation, c’est avec l’espoir qu’une faible participation justifiera la réforme des collectivités territoriales qui met en cause le devenir même des départements. Dans cette période de crise, les départements démontrent qu’ils peuvent être de véritables boucliers sociaux pour les populations. Par exemple, dans le Val-de-Marne, quand nous prenons en charge les frais de transport à hauteur de 50 %, nous aidons les familles. Et c’est à ce moment-là que tombe cette réforme des collectivités...

 

Justement, cette réforme a provoqué colère et inquiétude chez nombre d’élus à gauche mais aussi à droite. Quel est votre regard sur une réforme qui met en cause l’organisation des territoires ?

 

Christian Favier. Je considère qu’il s’agit d’une réforme dangereuse. D’une part, il y a une confusion entre le rôle des départements et des régions. Ce sont deux niveaux de collectivité très différents. La région a un rôle stratégique, le département a un rôle de proximité et de péréquation entre les territoires pour corriger ces inégalités. Avec l’élection du conseiller territorial, commun aux deux institutions, on va assister à un éloignement de ces élus des populations, contrairement à ce qu’elles souhaitent. C’est une réforme qui vise à réduire la dépense publique pour combler des déficits qui sont pour l’essentiel le fait de l’État. Enfin, cette réforme limite notre action en nous contraignant à intervenir sur nos seules compétences obligatoires. Ce n’est pas acceptable.

 

Bruno Sido. Cette réforme ne concerne pas que les départements. Elle consolide le rôle de la commune qui, seule, garde la compétence générale qui lui permet d’intervenir dans tous les domaines. Concernant les conseillers territoriaux, il y avait deux réformes possibles. La première, réduire à huit ou dix le nombre de régions, et dans ce cas le département gardait tout son sens. Autre voie, la meilleure, conserver les régions telles qu’elles sont, constater qu’il n’y a pas une vraie pertinence département-région et créer le conseiller territorial. Vouloir la même personne pour gérer la région et le département, c’est une bonne chose, car il faut une certaine cohérence entre les politiques, et on ne peut pas faire tout et son contraire dans une période où l’argent manque.

 

L’obligation de s’en tenir aux compétences obligatoires ne risque-t-elle pas de rendre plus difficile, voire impossible, l’intervention des départements pour répondre pleinement aux besoins des populations ?

 

Bruno Sido. Que la gauche critique notre réforme, c’est de bonne guerre. Le PS et le PCF se répandent sur le terrain pour dire aux maires que les départements ne pourront plus les aider. Mais c’est faux. La loi prévoit, du moins pour les petites communes, que les aides resteront de la compétence du conseil général.

 

Christian Favier. Les communes auront l’obligation de prendre en charge la plus grande part du financement de leurs projets et il y aura une limitation des financements croisés venant des départements et de la région. L’objectif de cette loi est de réduire la dépense publique. C’est grave. Par exemple, en Val-de-Marne, nous avons fait le choix d’investir fortement dans le logement social. Si, nous, nous ne sommes plus compétents pour le faire, les communes ne pourront pas poursuivre leurs projets alors que la crise du logement est particulièrement forte. De plus, l’État se désengage du logement social. Cette loi vise à nous faire abandonner des politiques auxquelles nous sommes très attachés.

 

Bruno Sido. Nos concitoyens ne se plaindront pas que l’augmentation de l’impôt soit limitée. Dans les trois grandes villes de Haute-Marne, nous sommes à plus de 50 % de logements sociaux. Nous aurons tout loisir de poursuivre nos politiques, y compris en matière de logement. La démocratie veut que nos concitoyens sachent quel échelon de collectivité fait quoi.

 

Christian Favier. Si on veut des élus responsables devant les citoyens, il ne fallait pas toucher à l’autonomie fiscale des collectivités. Aujourd’hui les recettes ne dépendent plus des départements mais pour l’essentiel de dotations d’État. Avec le risque que l’État, en fonction de la conjoncture, les diminue. Il les a déjà gelées pour trois ans.

 

Quelles seront les conséquences de ce gel ?

 

Christian Favier. Prenons les transferts de l’allocation personnalisée à l’autonomie (APA), du revenu de solidarité active (RSA) et de la prestation compensatoire de handicap (PCH). L’État, sur le budget 2011, nous doit 82 millions d’euros. On nous dit qu’il n’y a pas d’argent ? Avec la suppression, par exemple, de la taxe professionnelle (TP), 7 milliards de recettes ont été perdues, sans bénéfice pour l’emploi. Ce manque à gagner a des conséquences directes sur les services rendus par les collectivités.

 

Bruno Sido. Les collectivités ne peuvent pas vivre dans un îlot de prospérité au milieu d’un océan de difficultés. Avec la crise mondiale, l’État a perdu 20 % de ses recettes. Mais il a maintenu 90 milliards de dotations aux collectivités. Ce n’est pas si mal. Pour ce qui concerne la réforme de la TP, les collectivités ne perdent rien. Les recettes sont maintenues à l’euro près. De plus, l’État était le premier contributeur de la TP.

 

À cause des exonérations accordées aux entreprises...

 

Bruno Sido. Effectivement. En ce qui concerne les transferts, c’est vrai que nous n’arrivons plus à suivre le rythme d’augmentation de l’APA et des autres allocations. On a du mal à se faire entendre au plus haut niveau. Mais aujourd’hui le gouvernement a pris en compte cette question.

 

Mais des départements n’arrivent plus à boucler leurs budgets...

 

Bruno Sido. Le Parlement a créé une péréquation financière entre les départements sur l’un des impôts qu’ils perçoivent, les droits de mutation, perçus sur les transactions immobilières. 20 départements en aident 80. Mais il faut aussi mieux gérer nos budgets. Des départements n’arrivent pas à boucler leur budget, c’est probablement vrai, mais il y a des départements plus prudents. Ainsi, en Haute-Marne, nous n’avons pratiquement pas de dette et 30 % de notre budget de fonctionnement est consacré à l’investissement.

 

Christian Favier. Prenons la péréquation, l’État va prélever au Val-de-Marne 18 millions d’euros sans tenir compte de la réalité sociale du département. Nous avions présenté une proposition de loi au Sénat pour une pleine compensation financière par l’État des transferts de charges. Elle n’a pas été votée. Pire, l’État envisage, sur la dépendance, de faire des économies sur le dos des personnes concernées. Sur les 10 000 bénéficiaires de l’APA dans le Val-de-Marne, 5 000, les moins gravement touchés, pourraient, demain, se voir supprimer les 250 euros qu’ils perçoivent par mois. Le recours à des assurances privées creuserait les inégalités. Un véritable système de solidarité doit être mis en place.

 

Bruno Sido. Il est curieux d’invoquer la libre administration des collectivités et, dès qu’il y a un souci, aller chercher l’État. Je n’ai pas voté la proposition de loi au Sénat parce qu’elle ne prévoyait pas les recettes correspondantes. Elle était donc vouée à l’échec. C’était un geste politique fort qui ne résolvait pas le problème. Nous devons tous participer à remettre à flot notre pays. La France va vieillir. Il va falloir trouver des ressources. Après le travail le jour de la Pentecôte, qui rapporte 2,5 milliards d’euros, nous proposons une deuxième journée de solidarité. Concernant le recours aux assurances privées, je préfère parler de contribution volontaire obligatoire.

 

Ces élections cantonales ne seront-elles pas un sondage grandeur nature de l’état de l’opinion ?

 

Bruno Sido. Je ne pense pas qu’on pourra tirer de grandes leçons de ce scrutin sur l’état réel de l’opinion. Celle-ci va saisir cette occasion pour se défouler. Y compris avec un vote FN qui ne correspond pas aux vraies opinions des Français mais sera l’expression d’un ras-le-bol qui vise moins le pouvoir en place que la situation économique et sociale en général.

 

Christian Favier. On sent une forte déception dans l’électorat qui avait voté pour Nicolas Sarkozy en 2007. S’il y a un risque de glissement vers le FN, je pense qu’il sera majoritairement issu des électeurs qui avaient placé leurs espoirs en lui. Si les politiques apparaissent comme déconnectés des aspirations de la société, cela peut créer un terrain favorable au discours démagogique de Marine Le Pen. Il faut prendre cette menace au sérieux et la combattre en redonnant tout son sens à l’enjeu de ces élections : celui du rôle des départements comme élément de cohésion sociale, aujourd’hui déstabilisé et fragilisé par le gouvernement

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:12

Du fonds de soutien au fonds national de péréquation des DMTO,

Bruno SIDO et le Groupe DCI saluent l’engagement financier de l’Etat auprès des départements

 

Alors que la gauche voudrait nous faire croire au désengagement constant de l’Etat vis-à-vis des collectivités, les annonces faites par Monsieur le Ministre des Collectivités territoriales, Philippe RICHERT, accréditent, bien au contraire, le volontarisme de l’Etat d’améliorer les principales recettes de nos départements.

 

Au-delà du principe de péréquation, qui est une exigence constitutionnelle, le Gouvernement vient de se porter garant, dans le cadre de la maîtrise de nos finances publiques, de la solidarité et de l’équité entre nos collectivités territoriales.

 

Ce besoin de péréquation est d’autant plus nécessaire que les départements connaissent des difficultés financières, liées entre autre à l’effet ciseau entre les recettes et les dépenses d’action sociale. Il ajoute que l’inquiétude liée aux recettes départementales a été sensiblement renforcée avec l’ouverture du débat sur la dépendance, pour laquelle l’implication des collectivités est apparue évidente.

 

Bruno SIDO se réjouit, au nom du groupe DCI, de la mise en place par l’Etat d’un mécanisme de soutien puis d’un mécanisme de répartition pour soutenir les départements les plus fragiles.

 

 

1. En effet, il rappelle que le Ministre P. RICHERT, a présenté, début février un projet de décret au Comité des Finances Locales (CFL), visant à préciser les modalités de mise en place d’un fonds de soutien ad’hoc aux départements en situation de difficulté financière (crée par la loi de finances rectificative)

 

Il ajoute que ce décret a été le fruit d’un travail collectif qui avait rassemblé les Présidents de Conseils généraux et collègues, Messieurs DOLIGE, de MONTGOLFIER, PINTON, ROLLAND, CIOTTI et SIDO autour du directeur de cabinet du Premier Ministre pour déterminer les critères établissant la « fragilité » d’un département.

 

C’est dire toute l’importance que le groupe DCI attache à la concertation. Il y a un temps pour constater et dénoncer et il y a un temps pour proposer et construire.

 

Ainsi, 30 départements jugés les plus fragiles, en raison de leur potentiel financier, de leur revenu moyen par habitant et du nombre de personnes âgées de plus de 75 ans que compte leur territoire, se sont vus allouer une aide de 75 millions, soit la première moitié du fonds de soutien (150 millions d’euros). Il souligne que sur la base de ces critères, de nombreux départements ruraux figurent parmi les bénéficiaires.

 

 

2. Quant aux 75 millions restant du fonds de soutien, les départements, qui en feront la demande, se verront attribuer des subventions complémentaires selon le degré de précarité de leur situation.

 

 

3. A présent, il s’agit de la troisième étape de l’engagement de l’Etat auprès des départements avec la mise en place avec le Fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO).

 

La forte augmentation du produit des DMTO en 2010 (+30% attendus), en raison d’une reprise du marché immobilier, aura des répercussions sur la santé financière des départements. Le dispositif de péréquation entre en vigueur cette année et repose dorénavant sur les principes suivants :

 

o   un double prélèvement : au prélèvement sur la croissance des DMTO, s’ajoute un prélèvement sur le niveau des DMTO, dès que leur montant par habitant est supérieur à 0,75 fois la moyenne

 

o   un double écrêtement : chacun de ces prélèvements est écrêté à 5% du produit des DMTO du département

 

o   une redistribution au profit des départements dont le potentiel financier par habitant est inférieur à la moyenne, selon 3 critères :

§   un tiers au prorata du rapport entre le potentiel financier par habitant de l’ensemble des départements et le potentiel financier par habitant du département ;

§   un tiers au prorata du rapport entre le potentiel financier par habitant de l’ensemble des départements et le potentiel financier par habitant du département, multiplié par la population du département ;

§   un tiers au prorata du rapport entre le montant par habitant des DMTO perçus par l’ensemble des départements et le montant par habitant de ces mêmes DMTO perçu par le département.

 

Concrètement et en quelques chiffres :

Pour 2010, les DMTO (7 Mds€) ont bénéficié d’une très forte reprise du marché immobilier et ont augmenté de 35% par rapport à 2009 (5,2 Mds€). En conséquence, le produit total du fonds de péréquation des DMTO atteint 440 millions d’euros, ce qui est un montant sans précédent.

 

71 départements sont des bénéficiaires nets de la redistribution.

Les bénéficiaires les plus importants en valeur absolue sont le Pas-de-Calais (+9 M€), la Moselle (+7,0M€)  Deux départements voient leur niveau de DMTO plus que doubler : la Lozère (+143%) et la Creuse (106%).

 

26 départements connaissent un prélèvement sur leur produit de DMTO.

Grâce au plafonnement de ce prélèvement, ils conservent néanmoins tous un produit global en hausse (de +16 à +42%) par rapport à 2009. Les départements les plus fortement contributeurs sont Paris (à hauteur de 66,8 M€, mais qui conserve une augmentation globale de +152 M€), les Hauts-de-Seine (prélèvement de 39,5 M€ mais augmentation nette de 95,5 M€), les Yvelines (24,5 M€ de prélèvement mais 61,5 M€ de croissance nette) le Rhône (21,5 M€ de prélèvement mais 41,8 M€ d’augmentation nette)

 

Enfin, compte tenu des critères retenus, 3 départements ne sont ni prélevés, ni bénéficiaires (Haut-Rhin, Martinique, Réunion). Ils enregistrent toutefois une évolution positive de leur produit de DMTO, comprise entre +14 et +24%.

 

 

4. La recherche d’une meilleure équité entre les territoires va se poursuivre avec un nouveau mécanisme de péréquation fondé sur la croissance de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (la CVAE, ressource de substitution de la taxe professionnelle)

Sont concernes

-          le bloc communal (communes, établissements publics de coopération intercommunale) à compter 1er janvier 2012 ;

-          les départements et les régions à compter du 1er janvier 2013.

 

 En somme, ces différents niveaux (soutien et péréquation) permettent d’abonder les recettes départementales en tenant compte de situations et de critères locaux.

 

Bruno SIDO explique que si les départements connaissent des difficultés, ils ne sont pas dans des situations inextricables !! L’Etat est garant de la solidarité nationale et l’Etat le prouve !

 

« A nous départements, de confirmer la PRIORITE AU PACTE D’ACTION TERRITORIALE POUR UN DEVELOPPEMENT LOCAL ASSURE »

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 17:33

 

Bruno SIDO, secrétaire général de l’ADF et ses 44 collègues du groupe DCI se déclarent scandalisés par la campagne de communication nauséabonde, menée par le Mouvement des Jeunes Socialistes de la fédération de la Vienne (région Poitou-Charentes).

 

Ils demandent à ce que l’Assemblée des Départements de France, présidée par son collègue Claudy LEBRETON, condamne unanimement avec le groupe DCI ces pratiques inacceptables.

 

Ils exigent également les excuses de la Présidente du Mouvement des Jeunes Socialistes, dont les locaux, situés rue de Solférino ne permettent pas de comprendre l’absence de réaction du Parti Socialiste.

 

Ils s’indigent de la complaisance avec laquelle le PS semble s’accommoder de l’assimilation qui est faite de Nicolas Sarkozy à Adolf Hitler. De la complaisance à la complicité, il n’y a qu’un pas !

Laisser le Président de la République française être la cible d’attaques aussi odieuses que lâches est le premier coup de semonce porté à nos Institutions et à la concorde civile.

 

Bruno SIDO trouve inacceptable la mise à mal répétée et insidieuse de nos Institutions et des Elus qui les représentent. Personne ne doit banaliser ce genre de pratiques, personne ne doit rester muet.

 

Et B. SIDO ajoute : « A la veille des scrutins cantonaux, les laisserons nous ébranler la République des Valeurs, auxquelles nous croyons, les laisserons-nous brandir une République des Rancoeurs, qui calomnie et que le groupe DCI condamne ? Le jour où plus personne ne s’indignera et ne se lèvera pour défendre ce qui fonde notre pacte républicain, il sera trop tard ».

 

Le groupe DCI appelle donc à ce que l’ensemble des Républicains de droite comme de gauche condamnent ce geste, comme la LICRA et le CRIF l’ont déjà fait.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 16:43

             Le secrétaire général de l’ADF, Bruno SIDO a été auditionné ce jour, par Eric DOLIGE, Sénateur et Président du Conseil général du Loiret, dans le cadre de la mission sur la simplification des normes qu’il s’est vu confier par le Président de la République.

 

Force est de constater que le phénomène d’inflation législative impacte de manière récurrente et durable les finances des collectivités territoriales. En effet, le coût de leur mise en œuvre pèse lourdement sur les budgets locaux et constituent, dans une période de reprise économique, un frein supplémentaire au dynamisme des territoires. Parallèlement, elle tend à rendre l’action publique opaque, peu crédible car allant à l’encontre du bon sens.

 

            Se faisant le relais de l’ensemble de ses collègues au groupe DCI, Bruno SIDO a ciblé comme prioritaire, la diminution du stock des normes, qui serait actuellement de 8 000 lois et de 400 000 textes réglementaires.

 

Il cite par exemple, la pertinence des travaux obligatoires d’accessibilité pour les personnes handicapées dans les centres d’intervention et de secours, l’allègement des procédures de concertation et d’enquête publique dans toutes les opérations d’urbanisme, l’efficience des études d’impact dont le volet financier est peu présent, ou encore la mise en place d’un guichet unique pour le recouvrement des cotisations sociales des artisans et indépendants,…

 

Au-delà de ces prescriptions techniques, trop souvent justifiées par le principe de précaution, il indique que les bilans annuels de la décentralisation (chaque année depuis 2005), le rapport annuel de l’observatoire des finances locales ou encore celui de la fonction publique sur la période 2009-2010, apportent de nombreuses pistes de simplification.

 

A la sortie de leur entrevue, MM. DOLIGE et SIDO ont convenu que le groupe DCI sélectionnera, sur la base des conclusions de la mission rendue à la fin du mois de mars, quelques propositions sur lesquelles, ils travailleront avec le service des études et ministères concernés.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 12:05

Pour le Groupe DCI de l’Assemblée des Départements de France, Louis PINTON, Président du Conseil général et Sénateur de l’Indre, a souhaité rappeler à chacun ses responsabilités

 

 

Plusieurs responsables de collectivités territoriales très endettées viennent de demander au Gouvernement de créer une « structure de défaisance » destinée à les débarrasser des emprunts dits « toxiques » qu’elles ont contractés.

 

Ces emprunts, dont les taux fluctuent en fonction du marché, pèsent aujourd’hui très lourd dans les budgets de ceux qui les ont signés. Selon les estimations, leur encours de dette serait de 10 milliards d’euros, qu’il s’agirait de ramener à 5 en taxant les banques et en mettant à contribution l’Etat.

 

S’il paraît justifié de réguler strictement le secteur financier et de limiter les risques que font peser sur l’économie certains produits spéculatifs toxiques, il est nécessaire de rappeler à chacun ses responsabilités.

 

En effet, par une manœuvre strictement politicienne, on essaie de faire endosser à l’Etat les erreurs de gestion passées de certains responsables exécutifs locaux.

 

On peut aussi s’interroger sur cette opération qui consiste à dénoncer, quand ils ne sont plus favorables, les contrats qu’on a signés jadis. Tout citoyen aimerait, je pense, bénéficier des mêmes indulgences vis-à-vis de ses créanciers...

 

Depuis plusieurs années, une grande partie des collectivités a fait le choix d’une stricte maîtrise de la fiscalité et de l’endettement.

 

Ce fut et c’est l’exercice de leur responsabilité, en application du principe constitutionnel de libre administration affirmé à l’article 72, et en application de la circulaire visant à mieux encadrer les crédits structurés proposés aux collectivités.

 

Ce principe ne souffre aucune exception, et on ne peut se défausser de sa propre responsabilité en la transférant à un organisme parallèle : « Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

 

Le débat sur la maîtrise des finances publiques mérite mieux que ces postures simplistes et électoralistes.

 

 

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 18:56

 

Le rapporteur général du Budget au Sénat, Philippe MARINI, a déposé un amendement proche de celui du gouvernement lors du passage à l'Assemblée nationale. celui propose un prélèvement sur le stock et sur le flux.

 

On constate une nouvelle limite concernant les départements contributeurs.

 

DMTO - Sénat - Amendement MARINI DMTO - Sénat - Amendement MARINI

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 18:38

 

BrunoRetailleau_full.jpg

 

 

Bruno SIDO, Secrétaire général de l’Assemblée des Départements de France, et ses 43 collègues, présidents de conseils généraux de la droite, du centre et des indépendants (DCI) se réjouissent de l’élection confortable de Bruno RETAILLEAU à la présidence du Conseil général de la Vendée.

                                 

Bruno RETAILLEAU a recueilli 25 voix  pour contre 4 au candidat socialiste et deux votes blancs.

 

Spécialiste des nouvelles technologies et du numérique, le nouveau président est réputé pour ses compétences et son dynamisme. Aujourd’hui de nombreux conseils généraux, sous l’impulsion de leurs présidents, mènent des politiques ambitieuses dans le domaine du numérique afin de favoriser l’accès de leurs habitants aux technologies de l’information et de renforcer l’attractivité de leur territoire.

 

Bruno RETAILLEAU défend depuis longtemps l’institution départementale au Sénat. Il renforcera le nombre de présidents de conseils généraux siégeant dans la Haute-Assemblée qui sera à nouveau de trente sénateurs. Le départ d’Alain LAMBERT avait en effet fait perdre un siège à l’ADF au Sénat.

 

Bruno RETAILLEAU saura poursuivre l’œuvre commencée par son célèbre prédécesseur, Philippe de VILLIERS qui a fait de la Vendée en 22 années de présidence, un modèle de performance et d’innovation, un des départements les plus attractifs de notre Pays, avec le Vendée Globe ou le festival du Puy du Fou.

 

Le Président RETAILLEAU entend bâtir dès aujourd’hui la Vendée de demain en renforçant la singularité vendéenne et en l’adaptant aux exigences de la modernité avec une stratégie  fondée sur « le mouvement, l’imagination et la réactivité ».

 

Bruno SIDO et l’ensemble des présidents du groupe DCI forment pour leur nouveau collègue des vœux de succès et de réussite dans ses nouvelles fonctions.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 18:10

 

Bruno SIDO, Secrétaire général de l’ADF salue l’adoption définitive du texte sur la réforme des collectivités territoriales issu de la commission mixte paritaire  le 9 novembre 2010 au Sénat et le 17 novembre à l’Assemblée nationale.


La principale mesure est la création d’un nouvel élu, le conseiller territorial qui sera ancré dans les territoires comme le conseiller général avec un mode de scrutin quasi identique et une filiation naturelle. A la fois membre du conseil général et du conseil régional, le conseiller territorial, par sa position, apportera une clarification des compétences et une meilleure coordination des interventions des deux échelons. Il sera doté de pouvoirs importants. 

 
Les conseillers généraux élus en 2011 comme ceux élus en 2008 seront donc renouvelables en totalité dès 2014 pour devenir des conseillers territoriaux.

 
Bruno SIDO et l’ensemble des quarante-trois autres présidents de conseils généraux entendent aujourd’hui participer activement à la réforme de la fiscalité locale et à celle de la dépendance.

 

Le groupe DCI  participe déjà activement par le biais des présidents parlementaires à la mise en place d’une péréquation forte et juste au moyen des deux fonds de péréquation créés et alimentés par les droits de mutation à titre onéreux et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Il salue le travail réalisé par le député Marc LAFFINEUR sur ce sujet.

 

Les présidents entendent également faire adopter au projet de loi de finances pour 2011 et à celui du financement de la sécurité sociale diverses mesures de nature à limiter les dépenses départementales ou à renforcer les ressources des départements concernant l’aide sociale à l’enfance ou la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS).

 

Bruno SIDO et les présidents du groupe DCI sont prêts à participer aux groupes de travail avec le Ministre des collectivités territoriales, Philippe RICHERT, pour donner suite aux propositions du rapport de Pierre JAMET.

 

Ils s’engagent à formuler des propositions lors du débat sur la dépendance pour faire adopter un nouveau mode de financement de l’allocation personnalisée pour l’autonomie avant la fin 2011 pour une application en 2012 comme l’a annoncé  le Président de la République.

 

Au-delà de l’allocation personnalisée pour l’autonomie, ils jugent également nécessaire qu’on traite la montée en charge de la prestation de compensation du handicap (PCH) qui pèse fortement sur les budgets départementaux et s’inscrit aussi comme un sujet lié à la dépendance.

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