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Groupe DCI de l’ADF
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Frédérique CADET
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 10:31

PARIS, 19 déc 2012 (AFP) - Le sénateur centriste Jean Arthuis a demandé mercredi à l'Etat d'assumer la prise en charge des mineurs isolés étrangers, qui revient actuellement aux départements.

 

"Les départements ne peuvent faire face seuls. La solidarité doit être pour l'essentiel assumée par l'Etat", écrit M. Arthuis dans un courrier au ministre au Budget, Jérôme Cahuzac, rendu public.

 

Les mineurs étrangers isolés, "de plus en plus nombreux", "sont placés dans les départements dans le cadre de l'aide sociale à l'enfance" et "les dépenses qui en résultent pour les conseils généraux augmentent considérablement", souligne-t-il.

 

Pour le sénateur de la Mayenne, "ce phénomène subi par les élus du territoire met en cause une responsabilité nationale et européenne. Dès lors, la solidarité doit être, pour l'essentiel, assumée par l'Etat".


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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:12


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Dans l'AJDA, le Professeur de droit public, Paul CASSIA, revient sur le célèbre arrêt du Conseil d'Etat du 30 décembre 2009  "Département de Saône-et-Loire et département de Seine-Saint-Denis" qui a vu la haute juridiction  obliger le Premier ministre à adopter un décret d'application de la loi du 5 mars 2007 pour créer un fonds de protection de l'Enfance.

La création de ce fonds ne vise pas à une compensation d'un transfert de compétences. En effet, depuis 1983, la mission de protection de l'Enfance a été confiée aux départements.

La loi du 5 mars 2007 a juste aménagé l'exercice de cette compétence sans en modifier le périmètre. Mais le Ministre, Philippe BAS, a clairement énoncé la volonté de l'Etat d'apporter sa contribution financière au soutien des départements du fait du côut des structures nouvelles prévues par la réforme.


Cette aide volontaire, il l'a exprimée clairement le 12 février 2007 au Sénat : " Dans un domaine qui relève depuis plus de vingt ans de la compétence des départements et alors même que la Constitution ne le prévoit pas - puisqu'il ne s'agit pas d'un transfert de compétences, il n'ya rien à compenser en principe, nous faisons en sorte que les départements ne se heurtent pas à des obstacles financiers lors de la mise en oeuvre de cette réforme". 

Cette aide? le gouvernement aurait pu y renoncer en prenant une disposition législative contraire. Mais il ne l'a pas fait.

Sur la responsabilité de l'Etat, celle-ci est constituée par l'inertie à prendre le décret d'application de la loi du 5 mars 2007 créant le fonds de protection.

Pour avoir droit à une indemnisation, le préjudice devait être direct et certain. Le département de la Saône-et-Loire évoquait notamment la création d'une cellule de recueil des informations préoccupantes ainsi qu'un observatoire de l'observatoire de l'Enfance en danger mis en place  conformément aux attentes du législateur.

Pourtant si ce conseil général réclamait 600 000 euros, ill s'avère que la création des structures nouvelles et le recrutement ou la réaffectation des agents nécessaires à leur fonctionnement ont été estimés à 200 000 euros.

l'article 27 de la loi du 5 mars 2007 prévoit une compensation partielle des charges résultant pour le département de la mise en oeuvre de la réforme. Selon le rapporteur public, ne peuvent être répartis que les seuls crédits disponibles. 

Le département a obtnu en fin de compte 100 000 euros.

  De plus cette répartition se fera selon le législateur ; " en fonction de critères objectifs fixés au niveau national par le comité de gestion du fonds. par exemple le nombre d'enfants du département, le nombre de mesures prononcées..."
 
 Nous vous invitons pour plus de détails à lire la note se trouvant en page 389 AJDA 2010 (1er mars 2010).


 


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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 19:48
jean-arthuis.jpg

Soucieux de mettre fin à une trop grande normalisation qui bride les initiatives locales, le président du conseil général de la Mayenne a décidé d'assouplir les conditions de fonctionnement des regroupements d'assistantes maternelles.

La Mayenne avait expérimenté le regroupement d'assistantes maternelles l'année dernière.

Il avait d'abord essayé d'introduire de le PLFSS des amendements en ce sens. Mais il n'y était pas parvenu. Il a donc décidé de déposer une proposition de loi qui était cosigné par ses collègues sénateurs et présidents de conseils généraux : Bruno SIDO, Jo KERGUERIS, Eric DOLIGE, Alain LAMBERT, Albéric de MONTGOLFIER...

L'ouverture de ces « maisons d'assistantes maternelles » est pour le moment conditionnée à la signature d'une convention tripartite liant les assistantes maternelles, le conseil général et les caisses d'allocations familiales.


La convention-type élaborée par la Caisse nationale d'allocation familiale est jugée « inapplicable raison de sa complexité excessive » par plusieurs présidents de conseils généraux.


En rendant la conclusion de cette convention facultative, les sénateurs autorisent la mise en place d'une possibilité de délégation de l'accueil des enfants entre les assistantes maternelles. Une condition qu'ils jugent indispensable et qui permet à chaque parent d'« autoriser l'assistant maternel qui accueille son enfant à déléguer cet accueil à un ou plusieurs assistants maternels exerçant dans la même maison ».


Afin de contourner les risques juridiques liés à cette relation peu commune, les heures déléguées ne devront faire l'objet d'aucune rémunération, mais être compensées mensuellement. Les assistantes seront également tenues de disposer d'une assurance et d'un agrément spécifique.


Les assistantes maternelles exerçant dans ces regroupements bénéficieront « des mêmes droits et avantages » et auront « les mêmes obligations que ceux prévus par les dispositions légales et conventionnelles applicables aux assistants maternels accueillant des enfants à leur domicile ».


La proposition de loi a été adoptée le 14 janvier au Sénat. Elle doit maintenant passer devant l'Assemblée nationale.

Cette proposition de loi a permis également au gouvernement de reprendre les dispositions concernant les assistantes maternelles – nombre de contrats de travail illimités, réduction à trente heures de la durée de la formation préalable à tout accueil d'enfant, agrément pour deux enfants minimum – prévues dans le PLFSS et censurées par le conseil constitutionnel car considérées comme  « cavaliers législatifs », c'est à dire n'ayant pas d'impact sur les comptes de la sécurité sociale et devant donc figurées dans une loi ordinaire .
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 16:55

CE.jpg

Le Conseil d’Etat vient de donner raison aux Départements dans le dossier de la création du fonds national de la protection de l’Enfance.

 

Le Premier ministre avait décidé de refuser la publication d'un décret d'application de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance .

 

Pourtant, l'article 27 de cette loi prévoit la création du Fonds national de financement de la protection de l'enfance. Placé au sein de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), ce fonds a pour objet "de compenser les charges résultant pour les départements de la mise en oeuvre de la présente loi selon des critères nationaux et des modalités fixés par décret et de favoriser des actions entrant dans le cadre de la réforme de la protection de l'enfance et définies par voie conventionnelle entre le fonds et ses bénéficiaires.


En 2007 et 2008, la CNAF avait provisionné 30 millions d’euros.

 

Les départements de Saône-et-Loire et de Seine-Saint-Denis ont attaqué devant le Conseil d’Etat la décision du premier ministre refusant de prendre cet acte.

 

Aujourd’hui, le gouvernement a été mis en demeure par le Conseil d’Etat (injonction sous astreinte de 500 euros de retard) de publier dans un délai de 4 mois le décret de création du Fonds national de financement de la protection de l'Enfance.

 

L’arrêt du Conseil d'Etat  figure en pièce jointe.

CE 30 12 2009 Département de Saone et loire et départeme CE 30 12 2009 Département de Saone et loire et départeme  

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 17:54



Selon le journal Ouest France, Jean Arthuis , Président du Conseil général de la Mayenne et Président de la commission des Finances du Sénat ne votera pas la loi de Financement de la sécurité sociale  pour 2010.


Le sénateur centriste a vu son amendement relatif au  futur statut des regroupements d'asssistantes maternellesrepoussé en commission mixte paritaire le 18 novembre dernier.

Depuis quatre ans, la Mayenne expérimente avec succès le regroupement des Assistantes Maternelles.

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 13:12

Le Président Bruno SIDO a participé le mercredi 2 juillet à l’audience ministérielle avec Nadine MORANO, Secrétaire d’Etat à la Famille. Il était accompagné du Président Yves DAUDIGNY.

 En France, le taux de natalité dépasse les 2 enfants par femme. Notre pays devance aujourd’hui l’Irlande. Cette situation s’explique par la politique familiale menée mais aussi par les équipements existants.

Pour concilier vie professionnelle et vie familiale, l’Etat souhaite proposer 350 000 offres de gardes supplémentaires aux parents. 40 % des femmes qui arrêtent de travailler y sont obligées car elles ne disposent pas d’offres de garde pour leurs enfants.

 

Le Ministre a développé les grandes lignes de sa politique :

1)      Diversifier les modes de garde.

2)      Développer les regroupements des assistantes maternelles (regroupement de quatre assistantes maternelles en appartements parentaux) en assouplissant la réglementation et les contraintes normatives.

3)      Multiplier les crèches d’entreprises qui ne comptent que 5 000 places aujourd’hui en France. Pourtant cette solution est la plus facile, la plus rapide à réaliser et la moins onéreuse pour la collectivité.

Le Ministre souhaiterait mettre en place des jardins d’enfants à l’allemande accueillant des enfants de 18 mois à 3 ans financés par la CAF. Ces classes passerelles seraient intégrées dans les bâtiments scolaires.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 12:20
Metz.jpgSuite à l’agression dont a été victime au cours d’une audience d’assistance éducative Monsieur Jacques Noris, vice-président chargé des fonctions de juge des enfants au Tribunal de Grande Instance de Metz, Louis de Broissia a exprimé le soutien du Groupe DCI de l’ADF à l’ensemble des Magistrats de la jeunesse et de la famille auprès de Catherine Sultan, Présidente de l’Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille.
 
Le 1er vice-président de l’ADF a expliqué : « Compte-tenu des liens forts qui unissent les Conseils généraux et les Juges des enfants dans le domaine de la protection de l’enfance, nous nous sentons particulièrement concernés par ce drame. »
 
Il a ajouté qu’il comprend la « légitime exigence » d’amélioration des conditions de travail dans les tribunaux, en particulier de renforcement de la protection des Palais de Justice. 
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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 12:40
14.jpgLe Président du Conseil général du Calvados, Anne d’Ornano, a été élu Président de l’Autorité Centrale pour l’Adoption Internationale. Placée auprès du Premier Ministre, cette instance a un rôle de réflexion et d’observation. Elle veille notamment au respect par la France de ses engagements internationaux, en particulier de la Convention de la Haye sur la protection des enfants et de la Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant. Elle collabore avec les pays d'origine des enfants adoptés en France lorsque des difficultés surgissent, sans toutefois traiter de cas particuliers.anti_bug_fck anti_bug_fck
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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 10:39
Le Sénat vient de publier un rapport de législation comparée présentant les différents dispositifs de protection de l’enfance dans sept pays d’Europe.
 
En France, un équilibre a été trouvé entre la protection administrative qui relève du service de l’aide sociale à l’enfance des départements et la protection judiciaire qui est du ressort du juge des enfants.
 
Cette distinction entre protections administrative et judiciaire se retrouve dans l’ensemble des pays européens étudiés même si, dans la majorité des cas, la protection judiciaire arrive plus en aval. Seul le modèle Danois est complètement déjudiciarisé : chaque commune dispose d’une commission municipale des enfants composée de trois élus, d’un juge et d’un psychopédagogue qui prend toutes les décisions visant à protéger l’enfant. Celles-ci doivent être motivées et faire l’objet d’un procès verbal. En cas de recours, c’est une commission indépendante rattachée au Ministère des affaires sociales qui est saisie.
 
La seconde différence notable entre les pays concerne le degré d’implication des élus dans les structures décisionnelles. Alors qu’en Suède les décisions sont arrêtées uniquement par eux, ce sont les services administratifs qui occupent une place prépondérante en Italie et en Angleterre. Dans ce dernier cas, un plan est établi pour chaque enfant par une conférence de la protection de l’enfance composée des personnes qui ont mené l’enquête sur la situation de la famille, des services sociaux qui s’occupent de l’enfant, des personnels qui suivent les parents, des représentants de la structure d’accueil et des agents de la collectivité territoriale mais d’aucun élu.
 
Notons que la plupart des pays associent l’enfant à partir d’un certain âge aux décisions qui le concernent.
 
Enfin, sur le volet judiciaire, on note que la juridiction compétente est partout celle qui est spécialisée dans les affaires familiales sauf en Suède où c’est le tribunal administratif qui confirme ou non la décision de placement d’une commission des affaires sociales émanant du Conseil municipal.
 
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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 14:24
Le Gouvernement a lancé un plan « petite enfance » afin que la France offre à chaque enfant dont les parents travaillent ou recherchent un emploi, une solution de garde adaptée à ses besoins.
 
Parmi les mesures annoncées par le Ministre délégué à la famille, Philippe Bas, plusieurs concernent les Conseils généraux qui sont responsables, via leurs services de PMI, de l’autorisation d’ouverture des crèches ainsi que de l’agreement, la formation et le contrôle des assistants familiaux et maternels.
 
Le Conseil général pourra autoriser l’ouverture de micro-crèches. Ces structures regrouperont plusieurs professionnels dans un appartement ou une maison pouvant accueillir 3 à 9 enfants. Il s’agit d’une réponse concrète apportée aux petites communes qui éprouvent des difficultés à construire une crèche.
 
De même, constatant une grande diversité dans les exigences des PMI pour l’ouverture des crèches d’un département à l’autre, le plan propose l’élaboration dans la concertation d’un guide pour que tous les acteurs aient une lecture identique de la réglementation.
 
Enfin, plusieurs mesures permettront l’accompagnement de la mise en œuvre de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et familiaux.
 
Toutefois, il ne faut pas limiter le plan gouvernemental aux mesures qui touchent directement les départements. En effet, il prévoit aussi que l’Etat crée 12 000 places de crèche par an, facilite le recrutement des professionnels de la petite enfance, aide les PME à créer des crèches et assouplisse les modalités du congé maternité.
 
En savoir plus
Lire le plan "petite enfance" du Gouvernement
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