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Groupe DCI de l’ADF
6, rue Duguay-Trouin
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Contact :
Frédérique CADET
Conseiller du Secrétaire Général de l'ADF
Conseiller du groupe DCI

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 16:43
Article du journal Le Monde de Paul BARELLI en date du 28 avril 2010
 
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L'initiative n'est pas banale. Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes et député UMP, déposera, vendredi 30 avril, une proposition de loi qui rogne les pouvoirs des... présidents de conseil général. L'idée est en effet de leur retirer la possibilité de suspendre les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire, pour la confier à l'inspecteur d'académie. Le "sacrifice" d'Eric Ciotti vient de ce qu'aucun président de conseil général n'a appliqué cette suspension, prévue par la loi du 31 mars 2006.
 

 

Dans son département, M. Eric Ciotti a signé 65 "contrats de responsabilité parentale" (CRP, autre dispositif de cette loi) et 150 sont en préparation. Une seule demande de suspension des allocations familiales est en cours, une demi-douzaine de dossiers sont à l'étude. "Ce ne sera pas brutal, assure-t-il. Il y aura une concertation avec la famille et les acteurs sociaux. La suspension des allocations interviendra lorsque la famille aura refusé toute aide."

Parents et enseignants contestent l'opportunité d'une telle sanction. André Gaucher, président local de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), estime qu'elle "touche au portefeuille des familles qui ont le plus de difficultés, notamment les familles monoparentales". En outre, souligne-t-il, l'école doit s'interroger sur ses propres responsabilités : "Elle ne met pas les moyens suffisants pour éviter que l'enfant ne perde pied." Un argument relayé par l'opposition socialiste : "Il faut plus d'accompagnement humain dans les établissements scolaires, déclare Marie-Louise Gourdon, conseiller général PS, enseignante. Or, on assiste à des suppressions de postes."

"AVANT, C'ÉTAIT L'ENFER"

 

Le bilan des CRP paraît moins discuté. Pour M. Ciotti, il est positif : "80 % de réussite", dit-il. Joël Mathieu, secrétaire départementale du Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN), admet que la démarche contractuelle peut donner des résultats "provisoires". Mais il préfère "travailler avec les familles dans les pôles- relais". Ces structures ont été créées pour accueillir les élèves à problèmes, dans le cadre du contrat signé avec le conseil général. Mère célibataire, Sandrine Jiaccheri en tire un bilan positif. Son fils, un adolescent de 15 ans, avait été absent plus d'un an et demi de son collège. Pour elle, l'expérience est positive : "J'ai été aidée. Enseignants et éducateurs ont écouté mon fils, et lui ont redonné confiance. Résultat : depuis le 22 février il n'a plus été absent. Avant, c'était l'enfer."

 

Quant à l'Ecole des parents, créée par le conseil général, elle suscite aussi moins de controverses. Un enseignant de 48 ans y a participé pour sa fille de 15 ans. "Bonne élève, elle a soudain dégringolé. On se moquait d'elle, la traitant d'intellectuelle. Grâce aux réunions avec des psychothérapeutes, elle a retrouvé une stabilité."

 

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 16:54
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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 16:53


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On compte aujourd'hui environ 25 départements qui assurent une prise en charge intégrale des frais de transport scolaire, avec même gratuité pour les lycéens transportés (sans parfois aucune contribution du conseil régional). Mais certains conseils généraux réfléchissent à la fin  de cet avantage généralisé.

Il s'avère que parfois les cars ont du mal à être remplis, certains élèves réclamant la carte de transport même s'ils sont souvent accompagnés en voiture par leurs parents.

Mais si cet avantage intégral est remis en cause, le risque est aussi  d'augmenter le travail administratif (vérification des dossiers des demandeurs d'une prise en charge intégral des frais de transport) pour identifier les élèves bénéficiant du maintien de cet avantage .  La source d'économie peut ainsi devenir une nouvelle dépense.

Pour connaitre de la situation actuel de votre département
nous vous invitons à consulter le site de l'association ANATEEP
link

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 22:32
Lors de son discours au monde de la Culture, le Président de la République a rappelé que la Culture resterait un domaine de compétences partagées. C'est donc l'ensemble des collectivités territoriales qui pourront continuer à subventionner le monde de la culture

"Naturellement ce chantier éducatif est une responsabilité partagée avec les collectivités locales, et l’Etat assumera sa part de l’effort. Je voudrais d’ailleurs tordre le cou aux insinuations selon lesquelles l’Etat voudrait retirer aux collectivités locales leurs prérogatives en matière culturelle. Je le réaffirme solennellement pour être bien compris devant vous : toutes les collectivités, des communes aux régions en passant par les intercommunalités et les départements, continueront à exercer leur compétence culturelle après le vote de la loi réformant les responsabilités des collectivités territoriales. J’aimerais même que toutes les collectivités soient aussi attentives que l’Etat à l’égard de la culture. Entre 2007 et 2010, l’Etat aura augmenté ses crédits à la culture de plus de 6%, à quoi s’ajoute une hausse de 15% des aides fiscales, sans compter les 750M€ d’investissement dans la numérisation des œuvres annoncés pour 2010. Je demande à être jugé sur des faits, et pas seulement sur des intentions, voire des procès d’intention."

Discours des voeux au Monde de la Culture en date du 7 janvier 2010, Cité de la Musique
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 12:39


Le Président DOLIGE et le Président de l'ADF se sont rendus au ministère de l'Education nationale pour un tour de table avec le nouveau Ministre, Luc CHATEL, des sujets en lien avec les départements.

Le litige concernant les frais d'externat, la scoalrisation des enfants handicapés, le transfert de nouveaux personnels de l'Etat, création et fermeture de collèges, de nombreux thèmes ont été évoqués devant le Ministre qui a fait preuve d'une trés bonne maitrise de ces sujets.



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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 17:14



D'après le Monde,trois membres du gouvernement ont exprimé leurs réserves, mercredi 3 décembre, au sujet des conditions dans lesquelles des gendarmes ont mené une opération antidrogue, le 19 novembre, au collège de Marciac (Gers).

Alors que les parents d'élèves de la FCPE ont appelé à manifester, vendredi, devant le collège, le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a indiqué qu'il "comprenait l'émotion" suscitée par l'intervention des gendarmes. Michèle Alliot-Marie a aussi assuré "comprendre tout à fait l'émoi des jeunes élèves et de leurs parents". La ministre de l'intérieur a précisé qu'elle avait réclamé une "enquête interne" pour démêler les "conditions confuses" de l'opération. Enfin, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a jugé que la méthode utilisée par les gendarmes n'était "pas vraiment bonne".

Les conseillers généraux du Gers ont unanimemnt condamné cette opération.

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 18:21


Xavier DARCOS, Ministre de l'Education nationale a reçu une délégation pluraliste de l'ADF comprenant Claudy LEBRETON, Président, Bruno SIDO, Secrétaire général, Claude HAUT, Président de la commission Education.

Le ministre a évoqué la modification de la journée scolaire des élèves et les implications pour les départements. Il a évoqué les heures de soutien, la question de la taille des collèges et la suppression progressive de la carte scolaire.

Le problème du transport scolaire, compte tenu des nouvelles journées scolaires, a été évoqué. Il s'est avéré que les départements avaient essayé de gérer au mieux la situation. Mais les contraintes sont fortes les délégations de service public ne permettent pas de renégociation importante avec les transporteurs. Certains départements ont trouvé des solutions innovantes mais la diversité des territoires ne permet pas de dupliquer ces actions partout.

L'allégement de la carte scolaire a été évoqué. Le Ministre a rappelé que les demandes de dérogation ont progressé de 17 % avec 88 % de satisfaction. Cette progression devrait s'estomper. Les effets font que certains établissements perdent des élèves mais leurs moyens sont maintenus. l'effet est de permettre à ceux qui restent de bénéficier de services supplémentaires afin de redonner une bonne réputation à l'établissement.

Sur la scolarisation des enfants handicapés, il a été rappelé qu'elle concernait 80 000 élèves il y a 5 ans contre 175 000 aujourd'hui.

Les départements ont rappelé la nécessité d'assurer la présence d'un représentant de haut niveau de l'inspection d'académie au sein de la maison départementale des personnes handicapées. Le Minsitre a rappelé l'importance de la prévisibilité des prescriptions afin de permettre de l'éducation nationale de pouvoir faire face aux demandes.



 

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 21:14

Darcos.JPGLe 1er vice-Président de l’ADF, Louis de Broissia, a rencontré le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, à propos de la carte scolaire.

Il souscrit aux objectifs du Gouvernement visant à mettre fin à « la course au détournement » et à offrir le libre choix de l’établissement aux familles. C’est pourquoi, il est favorable à l’assouplissement de la carte scolaire qui entrera en vigueur dès la rentrée prochaine et qui devrait permettre de faire passer le nombre de dérogations de 10% à 20% des affectations.
 
En revanche, il est plus réservé sur une éventuelle suppression de la carte scolaire à l’horizon 2010 en raison des conséquences qu’elle aurait sur les autres compétences des Conseils généraux : difficultés à prévoir les besoins immobiliers des collèges, risque de désorganisation des transports scolaires, impossibilité de maintenir certains collèges en milieu rural…
 
A l’issue de ce premier entretien, le Groupe DCI de l’ADF s’est réjoui de la qualité de l’écoute du Ministre de l’Education Nationale.
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 12:38
TIC.jpgDans le cadre des audits de modernisation de l’Etat initié par Jean-François Copé, le Ministère de l’Economie et des Finances a réalisé un audit sur la modernisation des technologies de l’information et de la communication dans l’Education.
 
Il a ainsi identifié un paradoxe dommageable : Alors que notre pays est l’un des mieux équipés en Europe (5 collégiens par poste informatique), il se trouve en avant dernière position en matière d’accès des élèves à l’outil. L’une des explications de cette situation est la réticence des enseignants à utiliser l’informatique comme support pédagogique, en raison notamment de leur manque de formation.
 
Par ailleurs, l’audit pointe le faible engagement de l’Etat en matière d’équipement établissements alors que l’article 211-14 du Code de l’Education lui en confère la compétence. Les collectivités territoriales, en particulier les Conseils généraux pour les collèges, viennent palier cette insuffisance mais ne le font pas forcément en articulation avec les stratégies de l’Etat. Si elles se sont massivement engagées dans l’équipement en ordinateurs, serveurs, connexions, leur  priorité reste de réduire la fracture numérique plutôt que de favoriser une cohérence nationale  des outils et des supports.
 
L’audit plaide donc pour une clarification des objectifs et la structuration des politiques de diffusion des technologies de l’information dans l’Education Nationale, ce qui passerait par un pilotage national et une meilleure articulation locale. 
 
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 12:36
5279.4.jpgAlors que l’épineuse question de la réforme de la carte scolaire revient au cœur de l’actualité, le Sénateur Louis de Broissia vient d’écrire à Xavier Darcos, nouveau Ministre de l’Education Nationale.
 
Rappelant que les Conseils généraux sont compétents pour arrêter la localisation des collèges, leur capacité d’accueil et leur secteur de recrutement, il explique : « Les départements de France sont directement concernés par l’idée d’expérimenter des assouplissements à la carte scolaire dès la rentrée de Septembre 2007, a fortiori si ceux-ci aboutissaient à une suppression de cette carte. »
 
Le projet du gouvernement repose sur les objectifs louables de libre-choix des parents, d’égalité des chances, de mixité sociale et d’émulation entre établissements. Toutefois, Louis de Broissia souhaite qu’on en mesure toutes les conséquences : « Il faut veiller à ne pas mettre en péril les collèges des cantons très peu peuplés maintenus ouverts grâce à une politique volontariste de sectorisation. »
 
De même, il faut étudier l’impact de la réforme sur d’autres compétences des conseils généraux. En effet, la gestion immobilière des collèges comme l’affectation des agents TOS dépendent logiquement des capacités d’accueil que l’on souhaite donner à chaque établissement. En outre, avec un système de libre-choix par les parents du collège où scolariser leurs enfants, la gestion des transports scolaires va devenir extrêmement complexe.
 
A l’évidence, l’Assemblée des Départements de France aura un rôle important à jouer dans la concertation engagée par le Gouvernement sur l’organisation de notre système éducatif. 
 
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